Le Green-score. Le choix facile pour l’environnement.

L’Éco-score a été développé par un consortium français et est utilisé dans plusieurs pays européens. Comme le terme « éco » pouvait prêter à confusion avec « bio » dans certains de ces pays, le consortium a décidé de changer le nom d’Éco-score en Green-score.

À partir du 1^er novembre 2025, le Green-score fera son apparition dans l’app Xtra, sur les sites web de nos enseignes ainsi que dans nos communications en magasin. La transition de l’Éco-score vers le Green-score devrait se faire aisément, puisque l’aspect visuel du label ne change pas.

La méthode de calcul reste la même, mais le changement de nom s’accompagne d’une nouvelle échelle d’évaluation. Cette échelle à sept niveaux (de A+ à F) permet d’encore mieux différencier les produits selon leur impact environnemental.

Oui c’est possible. Lorsque les fournisseurs communiquent des données bonus-malus (par exemple des informations sur l’origine des ingrédients, la certification ou le type d’emballage), la note devient plus précise, et souvent meilleure.

Chez Colruyt Group, nous entendons continuer à réduire activement l’empreinte environnementale de nos produits de marques propres. Avec le concours de nos fournisseurs, nous voulons entreprendre les actions qui ont le plus d’impact sur l’environnement.

Oui, c’est possible. La méthodologie se compose de plusieurs paramètres tels que l’analyse du cycle de vie et l’attribution de points bonus et malus.

• Nous obtenons l’analyse du cycle de vie à partir d’une base de données (Agribalyse), établie à la demande du gouvernement français. Les analyses du cycle de vie de cette base de données sont élaborées en utilisant des valeurs moyennes par catégorie de produits. Nous convertissons la valeur indiquée dans cette base de données en une note sur 100, conformément à la méthodologie du Green-score.
• Les points bonus et malus complémentaires éventuels nous permettent d’apporter quelques nuances intéressantes au niveau du produit. Nous pouvons affiner ce système de bonus-malus en tenant compte de la réalité et de la spécificité du marché belge. Nous examinons la possibilité de poursuivre l’adaptation des algorithmes et nous nous concertons à ce sujet avec le collectif français.

Nous adaptons donc le mode de calcul à la réalité belge, mais la banque de données des analyses de cycles de vie est aussi complétée et adaptée périodiquement :

• intégration de la compréhension scientifique relative au calcul de l’empreinte environnementale
• adaptation des valeurs pour les nombreux points de données nécessaires
• suppression de certaines catégories de produits et ajout de nouvelles

Les analyses de cycle de vie (ACV) de très nombreuses catégories de produits sont disponibles dans la base de données Agribalyse. Une base de données spécifique à la Belgique n’est pas encore disponible.

En savoir plus sur les résultats des analyses du cycle de vie.

Une analyse du cycle de vie d’un produit tient compte de tout le chemin que parcourt ce produit avant d’arriver chez vous. Lors de chaque phase – matières premières, agriculture, mais aussi vente et consommation – 16 facteurs différents ou  « catégories d’impact » sont évalués. Changement climatique, utilisation de l’eau, utilisation du sol, émission de particules fines et acidité, par exemple.

La valeur de l’analyse du cycle de vie de la base de données française Agribalyse est basée sur des valeurs moyennes par catégorie de produit. Par conséquent, elle n’est pas spécifique par produit. Le même produit de différentes marques obtiendra donc la même valeur sur cette base de données. En utilisant le système de points bonus-malus, une partie de du Green-score devient alors spécifique à chaque produit. En outre, la biodiversité est prise en compte dans l’analyse du cycle de vie, mais seulement dans une certaine mesure. Un aspect que les points bonus et malus permettent également de compenser partiellement.

Au total, il existe cinq critères supplémentaires :

• Le produit présente-t-il certains labels ou certificats de durabilité ? 
• Quelle est l’origine des ingrédients du produit ?
• Quelle est la politique environnementale du pays de production ?
• Quel est l’emballage du produit ? Est-il recyclable ?
• Comment le produit affecte-t-il la biodiversité ? 

Vous trouverez ici toutes les informations sur les critères du système de points bonus-malus et sur la manière dont ils sont évalués. 

Le transport joue un rôle dans l’analyse du cycle de vie, mais il est aussi repris dans le système de points bonus-malus, qui peut attribuer des points bonus selon l’origine de chaque ingrédient du produit alimentaire. Pour le consommateur, l’origine du produit et la manière dont il est emballé sont évidemment plus visibles que, par exemple, la manière dont le produit a été transformé ou les pesticides qui ont été utilisés. La valeur ajoutée du Green-score réside dans le fait que ces facteurs sont également pris en compte dans le résultat final.

L’agriculture, l’élevage et la transformation tendent donc à avoir un impact plus important. Ainsi, un produit qui vient de loin n’a pas forcément un Green-score moins bon que sa version locale. Ce qui peut sembler étrange, car, intuitivement, nous avons tendance à penser que ce sont le transport et l’emballage qui affectent le plus l’environnement. Or, ce n’est pas toujours le cas. 

Sur la page Comment calculons-nous le Green-score ?, nous avons développé une étude de cas afin de clarifier l’impact de tous les facteurs. En incluant tous les facteurs dans le Green-score, nous obtenons un aperçu plus complet de l’impact total. Naturellement, Colruyt Group continue à investir pour rendre tous les facteurs plus durables, y compris le transport et l’emballage.

C’est peu probable. Le Green-score et le Nutri-Score sont différents sur le plan visuel, ce qui aide pour les distinguer clairement. La conception accessible des deux scores facilite l’interprétation des valeurs nutritionnelles des aliments, d’une part, et de leur empreinte environnementale, d’autre part. Ainsi, vous pouvez facilement découvrir si vos produits sont sains et écologiques, sans avoir à déchiffrer des étiquettes et des textes compliqués.

Parce que l’impact du secteur de l’alimentation est considérable sur l’environnement. Avant que la nourriture n’arrive dans votre assiette, elle est produite, transformée, emballée, transportée, réfrigérée… Une grande quantité d’énergie et de matières premières est nécessaire à cet effet. La production et la consommation de nourriture est responsable d’environ un tiers de la charge totale sur le climat. Le choix d’une alimentation durable augmente la capacité écologique de la Terre. Elle s’accompagne d’un épuisement moins rapide des matières premières disponibles.

Vous pouvez consulter le Green-score de produits sur les sites web de Colruyt, Bio-Planet et Collect&Go et dans l’app Xtra.

Non, pas nécessairement. D’ordinaire, la viande a une empreinte carbone plus élevée que l’alimentation végétale. En cause ? Le type d’aliments utilisés dans l’élevage, la superficie agricole utilisée, les gaz à effet de serre émis lors du processus de digestion des ruminants, le recours aux pesticides… Mais plusieurs critères peuvent améliorer le Green-score des produits carnés. Le type de viande est, par exemple, un facteur crucial, et le lieu de production influence également grandement le Green-score. Ainsi, l’empreinte environnementale de la volaille est moindre que celle de la viande de bœuf. Et la viande produite localement obtient en principe un meilleur score que celle qui vient de loin. En effet, le système de points bonus-malus octroie des points bonus supplémentaires à la production locale. Même si l’analyse du cycle de vie reste évidemment le facteur déterminant.