Vers un béton plus durable
Travailler ensemble à des constructions plus durables, voilà un objectif qui nous parle ! La signature de l'accord flamand sur le béton s'inscrit parfaitement dans ce cadre.
Tout le secteur est impliqué
Hilde Carens : « Cet accord est le résultat de deux années de collaboration intensive avec l'ensemble du secteur du béton, des producteurs de béton aux entreprises de démolition en passant par les sociétés de certification. Le béton est omniprésent dans le secteur de la construction et a donc un impact environnemental important. Ces dernières années, nous avons cherché une manière plus durable de l'utiliser dans le processus de construction. »
Il a fallu examiner l'ensemble de la chaîne, de la production à la démolition. Hilde : « Dans la production, par exemple, c'est surtout le ciment qui a un impact environnemental considérable. Nous avons examiné si nous pouvions le remplacer ou organiser la production d'une manière plus respectueuse de l'environnement. L'utilisation effective du béton dans les bâtiments – un point très important pour nous – a également été discutée. Est-il transformé en des éléments facilement réutilisables ? Ou en un produit qui pourra être recyclé efficacement ? »
Offre et demande
Hilde : « En tant que membre du groupe dirigeant et du groupe de transition, nous avons aidé à faire en sorte que les ambitions de l'accord soient très élevées. Avec cette signature, nous nous engageons maintenant à mettre cette théorie en pratique. En qualité de maître d'ouvrage, nous étions confrontés au problème de l'absence ou de la rareté de l'offre en matière de béton durable. Les producteurs de béton, de leur côté, évoquent une demande trop faible, ne permettant pas de rentabiliser une modification de leur processus de production. Grâce à cet engagement commun, nous pouvons compter sur une offre solide et les producteurs sont assurés d'une demande suffisante. »
Actions concrètes
Ce qui nous amène tout naturellement à notre première initiative. Hilde : « Dans les spécifications, la norme prescrit d'utiliser 20 ou 30 % de matières recyclées dans le béton. Nous mentionnons désormais ces 20 ou 30 % comme une condition absolue dans nos cahiers des charges. Autrement dit, le maximum défini dans l'accord correspond désormais à notre minimum. »
Cela ne s'arrête évidemment pas là. Nous examinons aussi les possibilités envisageables plus tôt dans le processus. Hilde : « Peut-on préfabriquer certains éléments au lieu d'utiliser du béton coulé ? Nous analysons cette question avec nos concepteurs. Il est également important d'examiner dès la phase de conception comment nous pourrons ensuite démonter ces éléments. Nous pourrons ainsi les réutiliser, en interne ou en externe. »
Nous passons également en revue l'ensemble d'un projet de construction pour déterminer comment nous pouvons rendre notre mélange de béton aussi durable que possible pour chaque application. Hilde : « Par exemple, nous examinons si et comment nous pouvons remplacer (partiellement) le ciment dans le mélange pour certaines applications. Pour cette recherche, nous venons de recevoir l'approbation officielle d'un projet de subvention conjoint mené par Buildwise - le Living Lab Circulair Beton. Nos conclusions serviront à établir des normes pour les projets futurs. »