Comment Colruyt Group Technics fait-il face aux inondations ?
En Belgique, les pluies torrentielles sont monnaie courante. Comment le département Technics limite-t-il les dégâts que peuvent causer de tels torrents d’eau ?
« Mieux vaut prévenir que guérir »
Christophe De Waele, manager de division Buildings chez Colruyt Group Technics : « il vaut toujours mieux prévenir que guérir. C’est pourquoi nous prenons des mesures préventives lorsque nous concevons nos bâtiments. Par exemple, nos magasins sont au moins 20 centimètres plus hauts que le niveau de la rue. La cabine moyenne tension est également surélevée d’au moins 20 centimètres par rapport au parking. Dans les magasins eux-mêmes, nous prévoyons aussi des systèmes de sécurité. Des clapets anti-retour maintiennent l’eau que nous évacuons à l’extérieur, notamment au niveau de notre raccordement à l’égout. »
En outre, nos installations techniques sont bien protégées contre les dégâts des eaux. Christophe : « Nous travaillons avec une plateforme technique en hauteur. En y plaçant nos équipements techniques, nous conservons davantage d'espace de vente et nos techniciens peuvent y travailler sans déranger les clients. Un troisième avantage est qu'ils sont en hauteur et au sec, même en cas de fortes inondations. »
« Disposer de notre propre service technique est un énorme avantage »
Au cours des derniers étés, nous avons souvent connu des pluies intenses. Malgré les nombreuses mesures de précaution, des dégâts peuvent parfois être occasionnés.
Christophe : « Heureusement, nous disposons d’une équipe de crise pour ce type de situations. Nous désignons un coordinateur par magasin touché afin qu’il en mène le redémarrage à bien. Le fait que nous disposions d’un important service technique interne constitue un avantage qui ne doit pas être sous-estimé. Nous pouvons déployer nos collaborateurs rapidement et de manière ciblée pour contrôler et réparer les installations. Cela nous a aidés au cours des derniers étés, par exemple pendant les vagues de chaleur, lorsque la demande de techniciens en réfrigération a largement dépassé l’offre. »